Histoire :
La capsule vogue tranquillement dans les eaux noires de l'océan. A l'intérieur, Jean et Nadia tentent de se remettre du choc. Marie veut savoir pourquoi tout le monde est silencieux, et où se trouvent Caius et Titus. Nadia, incapable de répondre, se met à pleurer. Sans réponse, Marie s'approche de la porte et Jean la prévient de ne pas l'ouvrir. Marie contemple l'orgue de Némo et, en compagnie d'Attila, se met à taper sur les touches. Le bruit rendu est sinistre, mais, au moins ces deux-là sont occupés. Le bruit disparait dans le lointain alors que Jean se demande de nouveau dans quelle direction se dirige la capsule. Pendant ce temps, Nadia se remémore le dernier échange verbal entre Némo et Electra, et suivent une série de flash-backs concernant les relations Nadia-Némo, culminant sur la gifle de Némo à Nadia.
Dans le présent, Jean a trouvé un livre qu'il commence à dévorer. Nadia devient folle à sa vue, car la technologie décrite dans le livre est celle utilisée par Argon. Elle manifeste sa colère en frappant du plat de la main le mur de la capsule. Malheureusement, le mur était bien trop fin, et un jet d'eau pénètre dans la capsule. Jean bouche rapidement le trou avec la casquette. Marie se voit obliger d'arrêter de "jouer" de l'orgue, car Jean conseille à tous le monde de ne pas se déplacer inutilement, ni de faire du bruit. Marie s'ennuie ferme, et tente de chanter, mais on l'oblige aussitôt à se taire. Soudain, Jean éternue : il commence à s'excuser quand, d'un coup, trois jets explosent dans la capsule. Jean et Nadia essaient de combler les fuites mais en vain. La capsule continue à s'emplir d'eau.
La situation devient critique : ils doivent quitter la capsule ! Jean a une idée : puisque l'air qui reste sera propulsé hors de l'habitacle si la porte d'accès est ouverte, il propose d'utiliser un parapluie pour attraper la bulle d'air, qui les tractera ainsi vers la surface. Nadia trouve l'idée assez farfelue, mais ils n'ont aucune autre option. Ils se regroupent tous autour de Jean qui attrape le manche du parapluie. Puis au compte de trois, il abaisse le levier d'ouverture de la porte, et un flash éblouissant de lumière se produit...
Il s'avère que la capsule a déjà atteint la surface et s'est échouée sur des rochers, non loin d'un rivage proche : aussi ils débouchent directement parapluie à la main à l'air libre.
Peu après, Nadia et Jean atteignent à la nage la plage. Nadia demande à Jean s'ils sont en Afrique, mais Jean n'y croit pas à la vue des plantes aux alentours. Entre-temps, Marie et Attila atteignent eux aussi le rivage, et les deux adolescents les regardent quelques instants avant de se remettre à parler. Puis, Marie s'approche d'eux avec une vieille boîte de conserve portant le symbole des Néo-Atlantes. Ils ne tardent pas à découvrir les restes brisés d'un sous-marin. Ils se cachent par pur réflexe, mais réalisent bientôt que le naufrage a eu lieu bien avant leur arrivée. Marie se met à courir parmi les débris, à la grande inquiétude de Nadia, mais Jean lui assure qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Nadia se demande s'ils sont seuls, et ils décident de vérifier si quelqu'un d'autre est aux alentours.
Après avoir marché un bon moment le long du rivage, ils tombent sur deux traces de pas qui leur semble familières. Marie trouve la même boîte de conserve et soudain, tout devient clair : ils sont sur une île ! Ils tentent vainement de se souvenir d'avoir vu une quelconque trace de présence humaine : ils sont tous seuls !
Accablés par cette réalité, Marie et Attila tentent de s'en remettre. Comme la faim commence à le tenailler, Jean se demande ce qui a pu arriver à Gladys après la bataille. Nadia semble convaincue de leur fuite, mais Jean n'y croit pas. Juste à ce moment, ils aperçoivent loin à l'horizon un bateau qui s'éloigne. Ils ont beau hurler et s'agiter, le bateau poursuit sa route, ne les ayant pas vu.
La nuit tombe et Jean commence à mourir de faim : il se demande où il pourrait trouver de la nourriture. Marie apparaît alors avec un sachet de chips. Aux questions de Jean sur la provenance du sachet, elle lui désigne la capsule. Apparemment, avec la marée basse, il est possible d'atteindre la capsule sans effort. Maintenant qu'ils disposent de provisions, il reste à savoir comment ouvrir les boîtes. Jean n'en a aucune idée, mais Nadia propose d'utiliser Attila ! Avec ses dents acéreés, le lionceau découpe la boîte de conserve et l'ouvre. Il avale du même coup toute la nourriture et recrache une boîte de conserve vide ! Tous les autres en sont verts de rage !
Quatre boîtes de conserves plus tard, les dents d'Attila sont dans un sale état. Jean offre des chips à la tomate à Nadia, qui les trouvent à sont goût. Plus tard, assis sur le bord de la plage, Jean tente de relever leur position en scrutant les étoiles. Nadia s'approche doucement et dit qu'elle aime cet endroit car il n'y a rien de mauvais ici. Elle aimerai bien vivre ici pour toujours.