Histoire :
Le jour se lève sur l'île, où Jean, Marie et Attila se reposent. Ils sont réveillés assez rudement par Nadia : ils ne voient aucune raison de se lever puisqu'il n'y a pas grand chose à faire sur l'île. Mais Nadia voit les choses différemment. Elle les entraîne dans une ballade en forêt, où Nadia salue toutes les créatures qu'elle rencontre. Elle annonce qu'elle a décider de vivre en symbiose avec la nature et disparaît en courant dans les taillis, sous les yeux éberlués de Jean et Marie.
Jean et Marie sauvent ce qu'ils peuvent de la capsule, et Jean se met à travailler sur ce qui semble être un bateau. Il installe aussi un système d'alarme, constitué de poulies et de cordes, afin de lancer un signal à tout navire qui passe dans les environs. Au crépuscule, tout le système est prêt. Marie demande à Jean l'utilité d'un appareil, et Jean explique que c'est un filtre d'eau de mer.
Dans la nuit, Jean fait un cauchemar basé sur la confrontation entre la technologie et la nature. Il voit Nadia s'approcher de lui depuis la mer, suivie d'une bande de créatures mythiques sorties du folklore Indien. Marie, vêtue en Argon et Attila, habillé comme Némo, l'accompagnent. Soudain, un complexe industriel se tient derrière Jean qui court derrière Nadia, mais sans succès, car un gigantesque tapis roulant à contre-sens le laisse sur place. A ce moment là, il entend Marie crier et s'éveille en sursaut pour se rendre compte qu'un navire passe au large. Il active le système d'alarme qui marche parfaitement, mais le navire ne repère pas la fumée qui s'élève de l'île et disparaît. Lentement, Jean, Attila et Marie rejoignent le camp juste à temps pour apercevoir Nadia s'enfuir les bras chargés d'une bonne partie de leur réserve de nourriture.
Il en reste cependant assez pour tous les trois, et Jean ouvre pour lui et les autres les boîtes de conserve à l'aide d'un ouvre-boîte. Ailleurs sur l'île, Nadia tente d'ouvrir les canettes dérobées à coup de pied, puis avec des rochers.
Jean sort une paire de baguettes. Marie lui demande ce que c'est, et il les identifie comme des ustensiles utilisés en Asie pour manger. Jean devient alors pensif, et Marie commente son attitude comme celle d'un mari attendant sa fiancée. Entre-temps, Nadia n'a qu'écrasé ses conserves avec des gros galets, sans en ouvrir une seule. Elle en soupire de frustration.
Sachant que les canetes de nourriture ne seront pas éternelles, Jean propose aux autres d'aller pêcher sur le rivage. Les poissons ne mordent pas vraiment, bien qu'Attila en ait un qu'il rejettera de dégoût à la mer. Jean décide finalement d'aller pêcher en des eaux plus profondes, en utilisant le radeau qu'il a construit la veille. Pour passer l'ennui, Attila et Marie jouent entre eux quand, soudain, un énorme poisson tire sur la ligne de Marie, manquant de la faire basculer dans l'eau. Jean et Attila la rattrapent et tentent de ramener le poisson à bord. Mais au même moment, la sirène d'un bateau retentit non loin, et nos trois pêcheurs en oublient le poisson pour signaler leur présence. Mais d'un coup, Jean s'arrête de gesticuler et fait cesser les autres. Quand Marie lui demande pourquoi, il leur rappelle que Nadia est restée sur l'île. Justement, la jeune fille se tient près du système de signal, et voit sur la mer le bateau au loin et le radeau manquant sur la plage.
Jean, Marie et Attila reviennent sur la plage, transportant une superbe prise, lorsque Marie note quelque chose dans l'eau : il s'agit de Nadia s'agrippant à la capsule du Nautilus, elle-même prise dans un tourbillon. Jean se précipite sur le radeau pour porter secours à Nadia.
Plus tard, secourue, ils se rendent compte qu'elle est complètement incohérente. Lorsqu'on lui demande pourquoi elle agit ainsi, elle commence à accabler Jean d'avoir attraper autant de poisson. Soudain, Marie la fait taire, furieuse, et défend leurs actions. Nadia en reste muette.
La nuit venue, Jean lit un livre Atlante. Nadia s'approche de lui est s'excuse de son comportement. Jean lui pardonne. C'est alors qu'ils découvrent des marques de crayons sur une page blanche du livre : c'est un dessin. Marie raconte aussi sa vie et celle de ses nouveaux parents : Jean et Nadia qu'elle appelle "Mari et Femme". Elle dit aussi qu'elle aime Jean parce qu'il ne se met pas en colère de la même manière que Nadia. Nadia n'apprécie pas d'être mentionné comme "Femme" mais Jean, lui, trouve la chose amusante.