Histoire :
Il est tôt, ce matin, et dans la tente des femmes, Gladys s'éveille en hurlant, réveillant en sursaut Nadia : Gladys s'excuse en lui disant qu'elle a vu dans un rêve le capitaine Némo.
Lors du petit déjeuner, Caius et Titus se battent pour la nourriture. Ayrton cesse d'être arrogant et dit à Gladys qu'il n'y a que deux types de personnes, les mauvaises et les bonnes, et qu'il peut le lire sur les lignes de la main. Il passe à l'acte sur la main de Gladys, mais semble soudain peu enclin à lui donner une réponse.
Avec le temps, le groupe s'est visiblement équipé en ameublement, du moins suffisamment pour avoir une porte de cuisine, un vestiaire, et même un garage pour le Glatank. Jean se brosse les dents tandis que Nadia fait la vaisselle, et les deux discutent de l'altercation des complices de Gladys. Jean fait observer que personne ne peut vivre seul, mais, en société, ils doivent tout partager.
Ayrton est en train de nettoyer le quartier des hommes alors que Caius et Titus sont endormis. Ils se cognent tous deux, se réveillent et une nouvelle bagarre s'ensuit sur l'espace vital de chacun. Caius trace finalement une ligne sur le sol délimitant cet espace vital pour chacun, qui inclue aussi l'air !
Marie transporte des vêtements lavés prêts à être étendus et commentent l'attitude enfantine des deux hommes. Ayrton et elle remarqunte que Gladys reste à part, toujours perdue dans son amour pour le capitaine du Nautilus.
Sur la plage, Attila découvre un crabe qui lui pince le museau ! Il a beau courir pour s'en débarrasser, rien n'y fait. Au loin, Nadia pense qu'il s'amuse.
Jean remarque que Gladys lâche des bouteilles à la mer, qui restent malheureusement près du rivage, faute de courant. Lorsqu'il relate les faits à Nadia, celle-ci doute de lui.
Marie teste une salade composée par Ayrton et la trouve excellente. Elle lui dit qu'il a du être riche et bien élevé car peu d'hommes savent bien faire la cuisine. Ayrton répond fièrement qu'il appris que le goût de la bonne nourriture peut être merveilleux. Attila débarque et finit par se débarrasser de son crabe en le propulsant dans l'eau. Marie et Ayrton le remercient de leur avoir apporter de la nourriture pour le dîner. Au grand malheur du nez du lionceau...
Au repas, Ayrton propose de porter un toast pour célébrer la manière dont ils survivent. Malheureusement pour lui, personne n'est d'humeur à fêter quoique ce soit : Caius et Titus se battent de nouveau à propos du poisson, et finalement, se déclarent la guerre. Ayrton les sépare et propose une course à la place d'un duel : dans son langage raffiné, on comprend que les Anciens résolvaient leurs conflits dans des jeux et des courses : les Jeux Olympiques. Dans son Angleterre natale, on résout les conflits aux courses de chevaux : telle est la méthode qu'il propose. Le seul hic est qu'il n'ont qu'un seul animal, Attila. Ayrton leur dit que celui qui fera gagner Attila gagnera tout court.
Plus tard, Marie surprend Nadia buvant du lait. Nadia lui montre la chèvre d'où provient le lait, et supplie Marie de garder le secret sur l'animal, de peur que les autres ne cherchent à l'abattre pour un repas. Mais comme Nadia donne du lait à Marie, Jean entre à son tour : Nadia tente de repousser Jean en lui disant qu'il ne mangera pas la chèvre. Jean réalise alors que Nadia parle réellement aux animaux. Nadia explique qu'à l'âge de quatre ou cinq ans, voyageant avec une caravane, elle avait aperçu une vache menée à l'abattoir, et que dans les yeux de l'animal, elle avait vu une rivière de sang : depuis ce jour, elle est devenue végétarienne, car toute viande servie est, pour elle, un animal mort.
Entre-temps, Caius tente d'entraîner Attila à l'aide d'un fouet, mais le lionceau n'en a cure et continue sa sieste. A bouts d'arguments, et même à genoux, suppliant, Caius ne parvient pas à infléchir la position de l'animal. De son côté, Titus a construit un Attila mécanique capable, déjà, de courir. Il remarque qu'il ne lui a fallu qu'une seule nuit pour construire le robot, mais il persiste toujours un sacré problème : le transport de l'énorme générateur requis pour faire fonctionner le robot...
Ayrton prodigue son massage quotidien à Gladys, perdue dans ses fantasmes : elle voie dans la fumée de sa cigarette la silhouette de Némo. Ayrton perce son nuage d'images en lui disant qu'il vaut mieux trouver l'amour que l'attendre. Soudain, elle voit le jeune homme sous un autre jour...
Caius importune Jean, lui demandant de l'aide à propos des plans du robot volés à Titus. Prié de reproduire le robot pour Caius, Jean détecte la faille dans la conception de Titus : le manque d'une source d'énergie autonome. Le soir tombe, et Titus est frustré : il n'a toujours pas résolu son problème , il a bien conçu une batterie, mais son poids ralenti considérablement le robot. Soudain, un paquet atteint sa tête. Son mystérieux expéditeur s'enfuit dans l'obscurité, et Titus ouvre le paquet et trouve des batteries suffisamment compactes pour l'utilisation que Titus veut faire du robot. Jean a résolu le problème de conception du robot, et résolu celui de l'énergie nécessaire pour le mouvoir avec des batteries compactes de sa conception. Marie et Nadia, de leur côté, excitées à l'idée de la course du lendemain, n'arrivent pas à dormir.
Le matin se lève, et les deux Attilas sont prêts : l'un, celui de Caius, est bleu, l'autre, celui de Titus, est rouge. Ayrton fait observer que les deux robots sont tirés du même modèle, et suppute que la course ne les départagera pas. Caius et Titus échangent des menaces et Gladys, excédée, les prévient qu'ils ne devront plus se disputer après la course. Les deux robots sont déballés, et la course peut commencer. Et comme les deux robots s'élancent, notre Attila en chair et en os se réveille et part à leur poursuite ! Soudain, Titus et Jean se rendent compte d'une terrible erreur de conception : les Attilas ne peuvent aller que tout droit une fois mis en marche, et justement, ils se dirigent vers... l'océan ! Tous deux se mettent, à leur tour, à la poursuite des robots.
Jean dépasse toute la troupe, c'est-à-dire Titus, Attila et finalement rejoint les robots. Hélas, il est déjà trop tard : tous trois sont déjà dans l'eau !
Les deux Attilas coulent rapidement vers le fond, leurs moteurs toujours en marche. Lorsque Jean plonge pour les rattraper, il fait face à une pièce de métal sur le fond de l'océan qui pourrait être une clé pour déterminer la nature de l'île sur laquelle vivent tous les protagonistes. Mais, à cours d'oxygène, il ne peut que récupérer les deux robots et rejoint la surface.
Sur le rivage, tout le groupe contemple l'océan, croyant Jean perdu à jamais. Caius et Titus regrettent que leur petite querelle ait été la cause de cette tragédie. Tout le monde n'en croit pas ses yeux lorsque Jean réapparaît sain et sauf. Le jour s'achève sur l'île, et, enfin, le calme règne de nouveau dans le groupe des naufragés.