Histoire :
Tandis que les réparations sur le Glatank continuent, le Nautilus s'enfonce de plus en plus dans les profondeurs de l'océan. Jean est extrêmement impressionné par le couteau au laser qui lui a été donné pour découper les morceaux de métal abîmés du tank. Soudain, il réalise qu'il est en train de se brûler la main : il lâche le couteau qui transperce le tank et commence à entamer le plancher du sous-marin ! Jean se précipite sur la source d'énergie pour la débrancher. En se tournant vers les autres, il réalise qu'il a perdu ses lunettes dans l'affaire. Nadia les retrouve, en leur marchant maladroitement dessus... Les pauvres sont dans un état lamentable ! Heureusement, un jeune ingénieur se propose de les lui réparer, au grand plaisir de Jean.
La chasse contre Argon a repris.
Les lunettes de Jean sont réparés dans l'heure. L'ingénieur donne aussi à Jean des fleurs synthétiques à offrir à Nadia. Celle-ci ne les accepte pas, les comparant au domaine d'Argon, et Jean ne parvient pas à calmer la colère de la jeune fille. Ils tombent à ce moment là sur une petite plaque où le mot Nautilus est inscrit, ainsi que d'étranges hiéroglyphes. Jean est incapable de lire les caractères, mais Nadia les lui traduit, visiblement grâce à sa Pierre Bleue : on y parle du Nautilus, de sa date de lancement et de son origine Atlante.
Peu après, Jean tente de parler brièvement à Electra de l'état de la poursuite. Electra n'est pas enchantée du déroulement des opérations. Mais l'ennemi a été repéré. On le voit dans les eaux noires laisser derrière lui une série de petites capsules.
Jean et Nadia jouent aux cartes, tandis que le Nautilus suit à la trace le sous-marin d'Argon. Electra continue d'émettre son jugement quant aux choix tactiques de Némo. Juste alors, un "bang" résonne comme quelques capsules tapent contre la coque du sous-marin. Certaines trouvent alors toutes seules leur chemin vers les moteurs et explosent, les endommageant. Némo ordonne immédiatement l'arrêt des machines, mais la situation se complque alors lorsqu'ils découvrent quatre torpilles leur arrivant par les côtés. Ils échappent de peu à la destruction en exécutant une habile manœuvre. Mais comme ils se préparent à quitter les lieux, l'ennemi leur barre le passage. A sa trajectoire, il est évident que le vaisseau d'Argon s'apprête à éperonner le Nautilus. Némo fait sceller immédiatement tous les couloirs et tout le monde se prépare à la collision. Le sous-marin percute le Nautilus, mais réussit seulement à abîmer sa propre proue.
Ayant besoin de réparations, le Nautilus fait surface. Mais Argon avait pensé à tout : Il a réussit à faire venir sur les lieux la flotte des américains à la poursuite des monstres marins. Evidemment, un sous-marin fait surface, et le commandant de la flotte ordonne de faire feu. Les protections du Nautilus volent en éclat et un coup frappe, près de la tour de commandement. Némo fait activer les pompes, fait couper les lumières, et donne l'ordre de plongée. Une dernière salve semble toucher le pont de commandement, et le sous-marin semble couler, mais, en plongée se récupère. Némo ordonne de lâcher de l'huile à la mer, et la flotte, à la surface, semble croire avoir coulé le sous-marin.
Les réparations commencent. Les moteurs ont été durement touchés, et le jeune ingénieur y travaille. Soudain, un tuyau cède et du gaz envahit la salle : du gaz radioactif. Les alarmes résonnent, et le bloc des machine est automatiquement scellé, piégeant l'ingénieur. Némo est informé de la situation et ordonne la condamnation de cette section du sous-marin. Il maintient ses ordres, même après avoir été informé que certains hommes y étaient coincés.
Jean proteste véhément. Il se précipite à la salle des machines, condamnée, appelant l'ingénieur en criant. Celui-ci lui répond par l'interphone, acceptant la mort qui l'attend. Nadia, excédée, est giflée par Gladys, en larmes, qui lui explique que le capitaine fait du mieux qu'il peut, afin que son équipage survive. L'ingénieur, agonisant, continue à parler, disant combien il respecte son capitaine, le meilleur qui soit, disant quelques mots à Nadia et au reste de l'équipage.
Un bref moment de silence est rompu par le son d'une alarme de radiation : l'ingénieur crie brièvement tandis que les radiations envahissent la salle des machines et le détruise. Jean tombe en pleurs hystériques, entouré par les autres, silencieux.
L'énergie revient au soir, et le Nautilus fait surface. Là, aucune cérémonie solennelle n'est tenue pour l'ingénieur. Jean et Nadia lâchent les fleurs synthétiques dans les eaux calmes de l'océan, baigné par les lueurs du soleil couchant.