Histoire :
Laissant le Nautilus derrière eux,
Jean, Nadia et Attila arrivent en vue de l'île que
leur a indiqué Electra lors de leur départ.
Jean et Nadia sont émerveillés des améliorations
portées sur l'avion, et l'ambiance à bord
est au beau fixe. Mais Gladys & Co, eux, ont déjà
rallié l'île tant bien que mal. Gladys se plaint
de ne pas avoir eu un seul repas décent depuis des
lustres, en fait depuis le début de leur chasse de
la Pierre Bleue. N'obtenant quasiment rien comme réponse
de Caius et Titus, elle leur reproche à tous deux
d'avoir été incapable de passer un accord
avec les deux enfants. Larmoyant sur son sort, être
en compagnie de deux hommes incapables et loin de toute
civilisation, elle implore Dieu de lui dire ce qu'elle a
fait pour mériter çà. Caius lui
rétorque qu'elle est bien trop imbue de sa personne
et se voit en retour adresser un coup de bouteille, et la
remarque comme quoi il parle beaucoup trop. Tous les trois
s'étendent et se détendent, les yeux fixant
le ciel, pensant à ce qu'ils auraient fait s'ils
avaient eu en leur possession la Pierre Bleue. Et voilà
que dans leur champ de vision apparaît, ô miracle,
l'avion de Jean, et donc,... la Pierre Bleue !
Jean et Nadia s'interrogent sur leur lieu
d'atterrissage (Nadia semble cette fois-ci un peu effrayée
par l'altitude de leur machine). Soudain, leur avion est
abattu, mais contrairement à ce que l'on pourrait
croire, le gang de Gladys n'a rien a voir dans l'affaire
! D'ailleurs, les trois gangsters en sont bouche-bée,
et Gladys, aussitôt, insiste pour porter secours
aux malheureux passagers, afin d'exploiter une nouvelle
chance d'obtenir la Pierre Bleue. Titus fait remarquer que
le Glatank vient juste d'être réparé
mais Gladys lui demande si c'est plus important que la vie
des enfants. Titus la corrige : "plus que la Pierre
Bleue", et elle répond de nouveau qu'il parle
beaucoup trop. Découvrant l'épave de l'avion
dans les arbres, elle loue l'héroïsme des enfants
qui sont morts sans aucun doute dans le crash, et tous les
trois leur offrent un émouvant "Amen" avant
de commencer à fouiller les environs.
Nadia est la première à se réveiller.
Seule dans la forêt, elle décide de chercher
ses compagnons. Elle trouve rapidement Jean qui n'est pas
bien loin. Après qu'il se soit éveillé,
tous les deux se mettent à la recherche d'Attila.
En arrivant quelques minutes plus tard sur les lieux, Gladys
& Co, relevant leurs empreintes, révisent leur
jugement sur la "mort" des enfants. Et soudain,
leur vie est mis en péril...
Comme nos deux jeunes aventuriers marchent
à travers la forêt, Jean se préoccupe
sur l'origine du tir qui a abattu leur avion, tandis que
Nadia, elle, pense à Attila. Suivant un sentier,
ils découvrent un couple allongé sur la route.
Il leur faut peu de temps pour se rendre à l'évidence
: excepté une petite fille évanouie, tous
sont morts. Avant de pouvoir penser plus à leur situation,
les deux jeunes gens entendent des pas qui s'approchent
sur le sentier, et attrapant la fillette, se cachent dans
les fourrés avoisinant, pour découvrir le
sort du gang de Gladys. Jean suppose alors que les ravisseurs
du gang sont ceux qui ont tué les gens trouvés
sur le sentier. Le fourré s'agite et Jean craignant
d'être découvert tombe sur... Attila.
Un peu plus tard, la fillette s'éveille
et se présente : elle s'appelle Marie.
Nadia fait les présentations : Attila et Marie s'adorent
au premier regard. Marie insiste pour qu'elle soit menée
auprès de ses parents, puisque son père lui
a dit qu'ils allaient se cacher dans leur village. Nadia
lui dit qu'elle est intelligente, et Marie lui réponds,
que c'est ce que sa maman lui a dit, ce qui fait pleurer
Nadia. Jean leur suggère alors d'aller à ce
village.
Entre-temps, dans le cratère qui surplombe
l'île, l'un des hommes masqués fait son rapport
sur le crash de l'avion et la capture des trois étrangers
à son supérieur, qui décide d'interroger
les prisonniers. Il se pose des questions sur une éventuelle
tierce personne possédant une technologie aussi avancée
que celle nécessaire à un hydravion, et suspecte
une relation avec le Nautilus.
Au village, Marie se demande pourquoi ses
parents ont autant de retard. Pour la distraire, Jean lui
demande la profession de son père. Il apprend que
le père de Marie est ingénieur à la
centrale électrique thermique de l'île. Il
se demande ce que les hommes masqués peuvent bien
faire sur cette île et demande à Marie de lui
expliquer pourquoi ses parents étaient si pressés
de se rendre au village : Marie lui répond qu'elle
n'en sais rien puisque sa mère la réveillée
pour partir dans la forêt, visiblement effrayés.
Elle ne sait pas non plus qui sont ces gens effrayants qui
les pourchassaient. Elle raconte qu'il y a eu un bruit affreux
et que son papa et sa maman se sont endormis, après
quoi, la seule chose dont elle se souvient était
les mains de sa mère qui devenaient de plus en plus
froides.
Nadia essaie de réconforter Marie,
mais ce bref moment de quiétude est brisé
par le siège de la maison dans lequel sont réfugiés
les enfants, trahis par la lumière de la bougie dans
la pièce. L'officier en chef leur ordonne sortir
les mains en l'air avant qu'il ait compté cinq. Mais
à cinq, au lieu de se rendre, Jean tente une évasion,
se doutant qu'ils seront abattus dès qu'ils seront
sortis de la maison. Marie leur suggère de se cacher
dans un grande caverne, de l'autre côté de
l'île, où ils pourraient retrouver les amis
de ses parents, peut-être même ses parents.
Le commandant rapporte l'évasion des
trois enfants à son supérieur. Le supérieur
lui ordonne de capturer la fille vivante, et de faire ce
que l'on veut bien des autres. Le supérieur se retourne
alors vers Gladys et son équipe pour les accuser
de mensonges. Gladys réaffirme qu'ils ne sont juste
là que pour récupérer la Pierre Bleue,
qu'elle a vu de ses propres yeux. Elle suppose alors qu'elle
et son gang seront libérés, mais le supérieur
lui fait perdre ses illusions : témoins de ce qui
s'est passé sur cette île, Gladys & Co
seront aux travaux forcés jusqu'à la fin de
leur vie. Les secrets de cette île ne doivent pas
en sortir !
A la caverne, Jean découvre un stock
de nourriture et d'eau, ce qui prouve le rôle de cachette
de cette grotte. Plus tard dans la nuit, il dit à
Nadia qu'il doit absolument faire quelque chose avant le
réveil de Marie, le lendemain matin. Nadia insiste
pour l'accompagner et l'aider, laissant Marie à la
garde d'Attila.
Au matin, devant les pierres tombales des
parents de Marie, Nadia essaie d'expliquer à la fillette
que ses parents sont partis pour toujours vers un lieu que
l'on nomme le Paradis. Marie dit qu'elle veut les
rejoindre, mais Jean intervient en lui disant qu'elle ne
peut pas. Puis il lui dit qu'elle ne reverra plus jamais
ses parents, et Marie se met à pleurer. Tandis que
Nadia, au bord des larmes, la réconforte, Jean essaie
de retenir les siennes.