Histoire :
L'histoire commence avec Jean arrivant à Paris. Adolescent brillant de 14 ans,
passionné par la science, Jean vient aider son oncle
Henri à mettre au point un avion pour la compétition
de vol de l'Exposition Universelle de Paris de 1889. Tous
deux sont heureux de constater les échecs des concurrents
du concours. Au cours de la conversation, l'oncle Henri
nous rapporte la disparition du père de Jean lors
d'une mission scientifique au beau milieu de l'Atlantique.
Et comme Henri fair remarquer à son neuveu qu'il
faut s'amuser et qu'il devrait trouver une petite amie,
Jean remarque une jolie jeune fille passant à bicyclette
sur le quai qui le surplombe. Le jeune garçon décide
de prendre alors une pause, promet à son oncle d'être
de retour pour leur tour de vol, et suit la jeune fille.
Cependant, Jean n'est pas le seul à la suivre. Trois
étranges personnages suivent aussi le parcours de
cette fille à bicyclette.
Entre-temps, celle-ci a atteint l'un des plus
haut points d'observation de Paris, la tour Eiffel, et se
pose des questions sur ses origines - de France, d'Égypte,
d'Espagne, d'Italie, etc. - puisqu'elle n'a aucune idée
du pays où elle est née. Elle se demande,
tout en parlant à son petit lionceau Attila,
si elle ne vient pas d'Afrique, comme lui.
L'ayant finalement rattrapée, Jean
tente de se présenter, et échoue misérablement,
se voyant répondre "Excusez-moi, mais je ne
vous connais pas. Et j'ai horreur d'adresser la parole à
quelqu'un que je ne connais pas."
Jean persiste : "Il est vraiment bizarre
votre chat."
"Evidemment, c'est un lion !" La
première réaction d'Attila à la vue
de Jean est semblable à celle de sa maîtresse.
Mais avant que Jean ait une chance de poursuivre
sa tentative de conversation, le joyau bleu que porte autour
de son cou la jeune fille se met à briller. Elle
dit à Attila qu'il est temps de partir, mais ils
sont alors bloqués par les trois sinistres individus
qui épiaient la jeune fille : une femme et deux hommes.
Après une petite démonstration de force, la
femme, Gladys,
demande à la jeune fille, son bijou. Jean refuse
pour elle, et le résultat ne se fait pas attendre.
Gladys demande à ses deux compères, Caius
et Titus de
s'occuper de la jeune fille.
La fille et son lionceau s'avèrent
être difficiles à attraper, et distraient les
deux hommes ainsi qu'un Jean ébahi, en effectuant
un habile saut périlleux pour s'enfuir, et les trois
sbires partent à sa recherche. Entre-temps, Jean
réfléchit et se dit que le seul endroit logique
où il peut espérer retrouver une telle jeune
fille accompagnée d'un lion est le cirque ambulant
qui est en ville pour la durée de l'Exposition Universelle.
Effectivement, il l'y trouve exécutant
un numéro d'acrobatie, et apprend ainsi, durant le
spectacle, son nom : Nadia.
Pendant que Jean contemple Nadia et ses acrobaties, la bande
des trois est arrivée, et tente de persuader le patron
de Nadia - qui est le propriétaire du cirque -, à
fort coup de gentillesse et beaucoup d'argent, qu'il est
temps pour elle d'avoir un nouveau foyer.
De retour dans sa roulotte, une Nadia alarmée
est accueillie par Caius d'un "Bonjour, Mademoiselle."
Elle refuse l'arrangement, au grand dam de son patron qui
cherche à l'amadouer, et s'enfuie, aidée par
la diversion créée par l'arrivée de
Jean. Il propose son aide à la jeune fille qui cède,
à contrecœur, devant le bouquet de fleurs que
lui tend Jean. Malheureusement, Jean réalise qu'il
est dépassé par l'apparition brutale du Glatank,
une machine rouge blindée et convertible, comportant
une technologie de pointe et une liste incroyable d'options.
Des bras sortent du tank rouge, attrapent Nadia et envoient
valdinguer Jean dans les airs.
Ayant échoué dans sa tentative
de rescousse, Jean regarde les trois individus prendre les
airs, ayant converti le tank en dirigeable. Voyant là
une chance de sauver Nadia, Jean retourne à la compétition
de vol, et embarque dans le planeur de son oncle surpris,
qui ne peut que lui demander ce qu'il avait fait pendant
tout ce temps. Vérifiant ses instruments de vol,
Jean prend brutalement son envol et tente alors de sauter
sur le Glatank qui vole. Sans l'avoir réellement
prévu, il effectue une approche directe pour rattraper
Nadia, perforant le ballon, et la récupère.
Il faut noter que c'est Nadia qui protège Jean alors
que tous les deux sautent dans la Seine depuis le dirigeable
endommagé par le planeur.
Ayant perdu sa proie, Gladys explose, proclamant
que, malgré ce petit contre-temps, elle aura la Pierre
Bleue, tôt ou tard.
Entre-temps, Jean, Nadia et Attila ont trouvé
leur chemin jusqu'au bateau de Jean. Remerciant Jean de
l'avoir sauvée, Nadia ne sait pas où elle
ira, le cirque avait été son foyer, et ne
peut plus y retourner. Jean, notant que, comme elle, il
est un orphelin qui se débrouille par soi même
parfois, lui propose d'embarquer et de l'emmener chez lui,
au Havre. Nadia accepte, et semble finalement commencer
à penser qu'après tout, il existe quelqu'un
dans le monde avec qui elle peut être amie.